Au District scolaire francophone Sud, nous maintenons une communication ouverte avec la GRC et pour le moment, les policiers ne croient pas qu’il y ait une réelle menace pour les gens de nos écoles. Cela dit, les médias sociaux, les médias traditionnels et le bouche-à-oreille ne font qu’attiser les discussions et les craintes du public dans certains milieux.
Nous avons demandé à nos directions d’établissements scolaires d’être aux aguets et de s’assurer que le personnel scolaire soit à l’écoute des élèves qui seraient témoins de menaces réelles en lien avec ce phénomène ou qui aimeraient en parler. Si des publications sur les médias sociaux, entre autres, laissaient supposer des actions criminelles imminentes, nous demandons aux parents et au public en général de recueillir les preuves et de les fournir à la GRC sans tarder.
Un autre volet du phénomène inclus le fait que les dits « clowns » envoient des demandes d’amitié aux jeunes sur facebook, notamment, pour ajouter une couche de peur supplémentaire. Ainsi, nous désirons inviter les parents à porter une attention encore plus grande aux activités de leurs enfants qui utilisent les médias sociaux. Certaines vidéos publiées sur Internet amplifient aussi le phénomène en s’ancrant dans l’imaginaire des enfants. Il est donc essentiel que les parents contrôlent le matériel numérique consommé par les enfants sur Internet.
Le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick propose ce qui suit pour aider les parents à accompagner les enfants dans la gestion de situations stressantes.
Soyez attentif aux réactions des enfants. Ils peuvent commencer à se sucer le pouce, à souffrir d'incontinence nocturne, à devenir accaparants ou craintifs. Les enfants peuvent se replier sur eux-mêmes ou essayer de faire preuve de courage lorsqu'ils ont vraiment besoin d'être rassurés. Pour aider les membres de la famille à retrouver un état normal, parlez des événements. Voici des suggestions :
- encourager les enfants à s’exprimer, soit en dessinant ou en jouant plutôt que d’en parler;
- prendre leur peur au sérieux, les rassurer et leur accorder plus d’attention;
- discuter des événements avec eux. Soyez honnête, mais doux;
- dans ce genre de situation, il est important que tous les membres de la famille se rapprochent les uns des autres même s’il semble plus facile de chercher un logement ou de l’aide sans faire appel aux proches;
- assigner à chacun des tâches précises à accomplir pour retrouver une certaine normalité. Assurer la participation de chacun dans la planification d’activités pour se souvenir de leurs pertes;
- surveiller attentivement les problèmes de santé potentiels et les signes de stress comme les cauchemars et la dépression tant pour vous que pour tous les membres de la famille. Obtenez de l’aide au besoin;
- conserver les routines quotidiennes (brosser les dents, lire des histoires avant le coucher) et les tâches (choisir ses vêtements, etc.);
- éviter ou réduire l’écoute de la couverture médiatique des événements effroyables.
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Source :
Steve Lapierre
Directeur des affaires publiques et des relations avec la clientèle
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steve.lapierre@gnb.ca