Dieppe, le 17 septembre 2024 — Voici les faits saillants de la 121e assemblée ordinaire du Conseil d’éducation (CED) du District scolaire francophone Sud (DSFS), tenue le mardi 17 septembre 2024 à l’école Louis-J.-Robichaud de Shediac.
Rentrée scolaire 2024
La directrice générale, Mme Monique Boudreau, a annoncé que le DSFS accueille plus de 17 500 élèves, avec une augmentation notable du nombre d’élèves issus de l’immigration, qui représentent maintenant plus de 3250 élèves. En accueillant un grand nombre d’élèves allophones, le DSFS a des besoins importants, tant en ce qui a trait aux infrastructures qu’aux membres du personnel.
Bien que la majorité des postes en enseignement aient été pourvus, certains demeurent vacants. À ce jour, 281 nouvelles personnes enseignantes se sont jointes à notre équipe pour l’année 2024-2025, y compris sur nos listes de rappel et d’admissibilité. Parmi celles-ci, 18 contrats C sont accordés à des personnes qui, bien qu’elles ne détiennent pas encore de brevet d’enseignement, possèdent un permis local.
Dans le cadre de l’accueil et de la formation du nouveau personnel enseignant, une semaine complète de formation leur a été offerte cette année, en plus de l’intégration de plusieurs stagiaires de l’Université de Moncton qui assument la responsabilité de leur propre salle de classe pour l’année.
En ce qui a trait aux infrastructures, le plan d’établissement du DSFS, qui détermine le nombre d’employés financés par le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance (MEDPE), date de 2012. Depuis, la population étudiante a considérablement augmenté, mais les ajustements apportés n’ont pas suivi la croissance du DSFS.
M. Michel Côté, président du CED, propose l’envoi d’une lettre au MEDPE pour demander une réévaluation complète du plan d’établissement, ainsi qu’une étude approfondie pour adapter les ressources aux réalités actuelles du DSFS.
Statistiques sur l’abandon scolaire 2022-2023
Le taux d’abandon scolaire au sein du DSFS pour l’année 2022-2023 est de seulement 0,4 %. Ce faible taux s’explique en grande partie par les programmes adaptés que nous offrons aux élèves qui ne sont pas en mesure de s’épanouir pleinement dans le cadre scolaire traditionnel.
Parmi ces initiatives, nos centres d’apprentissage, en collaboration avec le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB), jouent un rôle clé. Bien que ces centres accueillent des adultes, ils sont principalement fréquentés par des élèves du DSFS qui y poursuivent leur diplôme d’équivalence d’études secondaires.
Le DSFS a la chance de compter sur des professionnels dévoués qui encadrent ces jeunes dans les centres situés à Bouctouche, à Dieppe, à Moncton, à Saint-Louis et à Shediac. Ces centres, situés à l’extérieur des écoles traditionnelles, existent grâce au soutien de Centraide, du CCNB, de Place aux compétences, ainsi que de certaines municipalités qui nous aident à fournir des locaux.
Ces collaborations nous permettent d’accompagner les élèves dans leur réussite. De nombreuses histoires à succès témoignent de l’influence positive de ces programmes.
Politique 713
Un groupe de travail conjoint, composé d’experts des trois districts scolaires francophones de la province et de représentants du MEDPE, a été mis en place en juin dernier pour élaborer une approche commune concernant l’application de la Politique 713. Bien que des progrès initiaux aient été réalisés, le dossier connaît actuellement un certain ralentissement comme nous sommes en attente de nouvelles de la part du MEDPE.
Besoins en infrastructures (plan de 10 ans)
Au cours des dernières années, le CED a fait de nombreuses demandes au MEDPE concernant les besoins criants du DSFS en infrastructures. Sans réponse concrète du MEDPE, le CED lui a envoyé une mise en demeure en avril dernier qui exigeait la conclusion d’une entente formelle, écrite et contraignante avant le 5 juillet 2024 concernant l’achèvement ordonné de toutes les demandes du DSFS en matière immobilière au cours des 10 prochaines années.
Après des ajournements sans réponse concrète de la part du gouvernement, les membres du CED ont voté à l’unanimité en faveur d’une poursuite judiciaire contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick. Le CED a jugé qu’il n’avait plus d’autre choix que de faire appel à la justice pour protéger les droits linguistiques et constitutionnels garantis par la Charte canadienne des droits et libertés, la Loi sur l’éducation du Nouveau-Brunswick et la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques officielles au Nouveau-Brunswick.
Selon le recensement de 2021, le DSFS pourrait accueillir environ 800 élèves ayants droit supplémentaires dans la région de Miramichi et environ 4000 élèves supplémentaires dans la grande région de Saint-Jean. En tout, ce sont près de 5000 élèves supplémentaires qui pourraient fréquenter le système scolaire francophone si nous avions les infrastructures nécessaires. En l’absence de ces espaces, ces élèves se tournent vers le système anglophone, ce qui représente une perte considérable pour notre communauté.
Date et lieu de la prochaine réunion
La prochaine réunion ordinaire du CED aura lieu le 9 octobre 2024. Les ordres du jour, procès-verbaux et documents publics des réunions sont également publiés sur le site Web du DSFS, sous l’onglet « Conseil d’éducation ».
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Source :
Jean-Luc Thériault
Directeur des relations stratégiques
District scolaire francophone Sud
Jean-Luc.Theriault@nbed.nb.ca
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Faits saillants de la réunion du Conseil d’éducation du mois de septembre 2024