Oromocto, le 29 avril 2022 - À l’occasion du Mois des enfants de militaires, le District scolaire francophone Sud (DSFS) souhaite souligner la force et la résilience de ces jeunes qui doivent souvent déménager d’un endroit à l’autre, laissant derrière leur école, leurs amis et leurs engagements.
Plusieurs élèves du DSFS sont des enfants de militaires et la plupart d’entre eux sont à l’école Arc-En-Ciel d’Oromocto, comme elle est située tout près de la base militaire de Gagetown.
Charlotte Gagnon (13 ans) et Ethan Cadegan-Syms (12 ans) sont en 8e et 7e année respectivement et leurs pères font partie des Forces armées canadiennes depuis plusieurs années. Nous les avons rencontrés pour en apprendre davantage sur leur expérience comme enfants de militaires.
Charlotte
Charlotte est née à Gatineau, au Québec. Elle est ensuite déménagée à Oromocto à l’âge de deux ans pour ensuite déménager au Koweït, où elle y a fait sa maternelle en arabe et en anglais. Elle est ensuite revenue à Oromocto, mais a quand même gardé contact avec quelques amis du Koweït avec qui elle a créé de forts liens.
« Je m’habitue vite au changement, affirme-t-elle. Le changement de langue est l’une de mes plus grosses adaptations quand notre famille doit déménager. La plupart de mes amis d’ici sont dans la même situation, alors c’est un peu plus difficile de s’attacher, mais les bons amis vont toujours rester. »
Plus tard, Charlotte aimerait devenir physiothérapeute ou kinésiologue avec des athlètes.
Ethan
Ethan est né en Alberta et a déménagé au Manitoba pour y habiter jusqu’en 5e année. Il est à l’école Arc-En-Ciel depuis l’année dernière et s’est fait beaucoup d’amis ici. Une partie de sa famille est en Alberta et l’autre, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Il a aussi la chance d’avoir l’une de ses grands-mères qui habite avec sa famille ici, à Oromocto.
« Je trouve ça un peu stressant quand on doit déménager en raison du travail de mon père parce que je sais que je dois laisser des gens derrière. J’ai une facilité à créer des liens d’amitié, alors l’adaptation se fait quand même rapidement et je parle régulièrement avec mes amis du Manitoba. »
Plus tard, Ethan aimerait faire partie de la Garde côtière canadienne.
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Mois des enfants de militaires : La résilience de Charlotte et d’Ethan